vendredi 6 avril 2012



Le département américain du Travail a ajouté trois produits à la liste des marchandises produites par le travail forcé, travail des enfants, ou les deux. La liste comprend maintenant 133 produits provenant de 71 pays, allant de bambou en Birmanie au zinc en Bolivie.Plus de 200 millions d'enfants, certains âgés de cinq ans font partie de la main-d'œuvre mondiale. Dans les usines et dans les champs, les enfants travaillent jusqu'à 15 heures par jour, sept jours par semaine. Correspondances, tapis, ballons de soccer, de la maroquinerie, gobelets en papier, jouets, chaussures, feux d'artifice tous ces produits sont fabriqués par de petites mains.
Le centre indique:
Le travail des enfants est l'une des pires formes d'exploitation. Les enfants travailleurs sont privés de scolarité, forcés de travailler dans des situations dangereuses, battus et abusés sexuellement, et paralysé par maladies liées au travail et les blessures. Les enfants sont vendus ou sous contrat pour les employeurs qui paient les familles pauvres pour l'utilisation de leurs enfants. Un cycle de la pauvreté qui pousse les adultes à partir de leurs emplois et fait diminuer les salaires à travers le monde.
Donna Jablonski

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 N'ACCEPTEZ JAMAIS D'ACHETER UNE TELLE SOUFFRANCE !

REFUSEZ CES PRODUITS DE LA HONTE !

dimanche 1 avril 2012

Externalisation : plus de 2 millions d’emplois délocalisés d’ici 2016


Chiffres - Selon une étude de Hackett Group réalisée auprès d’entreprises américaines et européennes, le recours à l’offshore se sera traduit par la délocalisation d’ici 2016 de 2,3 millions d’emplois, et notamment des emplois en informatique. Une tendance que le lobby du numérique tend à passer sous silence.

Les industriels du numérique insistent régulièrement sur l’apport de leurs entreprises et du secteur à l’économie française. L’étude McKinsey est ainsi régulièrement citée pour affirmer que le numérique a permis en France la création de 700.000 emplois depuis 1995 – une estimation contestée.

Si le numérique est fréquemment assimilé au secteur des services, dans les faits il est très proche de l’industrie (ce que revendique Syntec Numérique pour soutenir la TVA sociale), et à ce titre ses emplois peuvent être délocalisés – ou le numérique contribuer à la délocalisation d’emplois d’autres secteurs.

Les emplois IT les plus concernés par l'externalisation

C’est d’ailleurs ce que souligne la dernière étude de Hackett Group consacrée à l’offshore en Inde. Le cabinet estime que d’ici 2016, l’essentiel des postes délocalisables des entreprises des économies matures d’Europe et des Etats-Unis auront déjà été externalisés.

En tout, 2,3 millions d’emplois des domaines de la finance, de l’informatique ou encore des ressources humaines seront ainsi délocalisés dans des pays à bas coût. Les emplois dans l'informatique seraient même les plus touchés avec ainsi une baisse de 54% entre 2002 et 2016 du nombre de ces emplois.

Mais si Hackett Group estime que l’offshore devrait se tarir à partir de 2016, ce n’est pas l’avis de KPMG rapporte The Economic Times. Selon le cabinet, le potentiel de croissance de l’offshore en Inde dispose encore d’une marge de progression.

Le Cloud Computing pourrait être un levier en faveur de nouvelles délocalisations. Une étude d’IDC, sponsorisée par Microsoft, affirmait que le Cloud permettrait de créer plusieurs millions d’emplois d’ici 2015, dont plus de 6 millions en Chine et en Inde.

En automatisant - et standardisant - certains processus IT, leur délocalisation, notamment vers des pays à bas coût, s’en trouve facilitée. Et le Cloud pourrait être donc être une opportunité pour l’offshore, non pour l’emploi dans des pays comme la France.