mardi 13 mai 2014

De combien vous êtes-vous appauvri en travaillant chez XGS


Négociations NAO en cours 

Nous avons toujours dénoncé le fait de s'appauvrir en enrichissant des actionnaires et des dirigeants dans "une petite entreprise qui ne connaît pas la crise"....

Nous avons déploré le manque d'écho chez certains (es) salarié(es).
Nous allons donc vous donner les moyens de voir la réalité en face.

CETTE RÉALITÉ, ELLE FAIT MAL, TRÈS MAL!

Voyez par vous mêmes!....


Nous avons pour cela, effectué les calculs sur les minimas salariaux Syntec. 
Cela représente "seulement" 67% du personnel de l'entreprise.
Ces minimas ont été calculés depuis 2007 jusqu'à 2013.


Ensuite, nous avons relevé les indices de hausse des prix de la consommation des ménages, toujours de 2007 à 2013.
Ces indices auraient pu ne concerner que l'alimentation ou autres critères plus parlants pour les familles mais cela aurait déclenché des polémiques donc nous en sommes restés à la moyenne générale plus basse.


Ces indices peuvent également être appliqués à votre feuille de paie selon l'année où vous êtres entrés dans l'entreprise et vous permettre de voir si votre salaire a suivi la hausse des prix. Il vous suffit de multiplier votre salaire par (indice N+1/indice N).
Nous obtenons sur la base des minimas, l'incidence sur les salaires si on avait appliqué à ces salaires les hausses correspondant à la hausse des prix.

Comme vous l'aurez deviné, il nous suffit maintenant de comparer les deux calculs pour savoir quel a été votre enrichissement ou appauvrissement sur les 6 dernières années. 



Faut-il rappeler aux esprits critiques qui ne manqueront pas:
  •  que le travail sert effectivement à procurer de quoi vivre décemment mais comment peut-on considérer un travail qui n'apporterait en 6 ans que juste de quoi vivre .....? 
  • que la richesse doit se partager
Que dire d'une vie laborieuse

  • sans possibilité de constituer des économies
  • sans une progression sociale

Serez-vous toujours moins riches, aussi riches ou plus pauvres dans 10 ans, 20 ans, 30 ans ?????????

lundi 12 mai 2014

Comment ne plus payer les heures supplémentaires



1er avril 2014 : un avenant forfait jour qui sécurise les employeurs et fragilise les salariés - les salariés de la branche sont invités à travailler plus pour le même salaire - une prestation employeurs, CFDT et CGC : un poisson truffé d'arêtes !
- cet avenant a été étendu (déclaré applicable) en supprimant le caractère obligatoire des disposition protégeant les salariés (le ministère renvoie les négociateurs d'entreprise au respect de l'arrêt de la cour de cassation). Bref, un avenant pour rien.
Lundi 1er avril, les organisations patronales (Syntec, CINOV), la CFDT et la CGC ont signé un avenant destiné à "sécuriser" la modalité forfait jour dans la branche. La négociation avait pour objet de garantir que l’amplitude et la charge de travail des salariés concernés restent raisonnables avec une bonne répartition dans le temps. Il faut également à assurer la protection de la sécurité et la santé du salarié. De ce point de vue, l'avenant est satisfaisant.
Mais
Initialement réservé aux cadres de plus haut niveau et complètement autonomes, la législation a autorisé l'accès à la modalité forfait jour à une population plus large, jusqu'aux salariés dont on ne peut prévoir l'horaire de travail à l'avance. Dans ces conditions, tout salarié, cadre et non cadre, peut se voir proposer de passer au forfait jour. De plus, la loi prévoit qu'une entreprise peut, sur le sujet de l'organisation du temps de travail, s'affranchir de l'accord de branche au moyen d'un accord local avec ses délégués syndicaux, ou, à défaut ses délégués du personnel. L'entreprise peut donc s'affranchir des conditions sur les catégories de salariés concernés, et même des dispositions de salaire minimum.

Les entreprises ne s'y sont pas trompé : dès l'annulation de la disposition de branche, on a vu des entreprises négocier avec leurs élus/syndicats le passage de tous les salariés au forfait jour.
La CFTC considère qu'ouvrir le dispositif forfait jours à toutes les catégories de salariés est dangereux pour les salariés et pour l'entreprise : la CFTC affirme que les forfaits jours doivent rester réservés aux cadres de plus haut niveau et s'accompagner d'une compensation salariale.
La CFTC a donc revendiqué notamment :
  • l'instauration d'un salaire minimum de branche pour les salariés au forfait jour, et l'intégration de ce minimum dans les négociations annuelles
  • de limiter le champ d'application aux seuls cadres à partir de la position 3.1
  • d'examiner chaque année en entretien individuel la conformité entre le niveau de salaire et les sujétions liées à la modalité de travail (L 3121-47)
  • préciser que cet avenant n’emporte pas capacité pour les entreprises à déroger aux autres dispositions  conventionnelles prévues par l’accord..
Le principe du salaire minimum de branche, adopté dans d'autres conventions collectives, n'est pas dérogeable par accord d'entreprise. C'est donc, en plus d'un niveau de rémunération adapté, le moyen de limiter le champ d'application (donc aux cadres position III par exemple). La partie patronale a refusé ce principe.