mardi 23 décembre 2014

MEDEF, CGT, FO, CFDT, CFE CGC, CFTC, Ministère du Travail: Sauver les Comités Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail



A l'occasion de la négociation relative à la qualité et à la l'efficacité du dialogue sociale le MEDEF entend supprimer les CHSCT. 

Par des tractations de couloirs, des pressions sont organisées par le MEDEF et le ministère du Travail sur les syndicats, en particulier sur la CFDT et la CFTC.
La CGC semble encore résister avec FO et la CGT à ces attaques.
La CFDT, manipulée par le MEDEF et la DGT (Direction Générale du Travail, Ministère du Travail), serait déjà prête, elle, à accepter la suppression des CHSCT. De sources syndicales sures et concordantes, les CHSCT disparaîtraient, fondus dans les Conseils d'Entreprises voulu par le MEDEF pour remplacer les Délégués du Personnel, les Comités d'entreprise, les CHSCT et bientôt, les syndicats indépendants des employeurs.
 

La disparition du CHSCT, l'institution représentative du personnel la plus efficace pour améliorer les conditions de travail et contribuer à réduire les risques professionnels, serait une vraie catastrophe sociale.
Alors que les mauvaises conditions de travail, les risques psychosociaux, tuent régulièrement dans beaucoup d'entreprises françaises, alors que les membres des CHSCT jouent un rôle courageux et efficace pour résorber les risques professionnels, accepter et/ou accompagner un tel abandon, serait un crime social très grave contre la prévention des risques professionnels. Cette disparition mettrait en danger, au sens propre du terme, la vie même de nombreux salariés.
 

Les salariés, les membres des CHSCT, par-delà leur étiquettes syndicales, doivent agir en direction des organisations syndicales de salariés et patronales ainsi qu'en direction du Ministère du Travail, pour empêcher ce véritable massacre du droit pour les salariés à vivre dignement et à intervenir collectivement et efficacement pour améliorer leurs propres conditions de travail.



Signez la pétition

lundi 22 décembre 2014

CGT : Thierry Lepaon



Une trêve, mais pas de vacances pour le numéro un de la centrale syndicale. Il manœuvre pour sauver les meubles.

Acculé, dos au mur, Thierry Lepaon ne lâche rien. En pleine tempête, le secrétaire général de la CGT s'accroche contre vents et marées à son fauteuil et entend bien profiter de la trêve des confiseurs pour déployer sa stratégie afin de se maintenir à la tête de l'organisation.
L'onde de choc des révélations sur le montant des travaux de rénovation de son logement (130 000 €), de son bureau (65 000 €) ou encore sur sa très conséquente prime de départ (31 000 €) n'en finit pourtant pas de se propager au sein de la CGT. Le premier syndicat de France traverse aujourd'hui la crise la plus grave de son histoire. La centrale est affaiblie, son image est ternie. Mais Thierry Lepaon ne plie pas.

Des méthodes pas toujours orthodoxes

Pourtant, le vent tourne : ses soutiens sont chaque jour moins nombreux. Poussées par la base de leurs militants, les très puissantes fédérations de la métallurgie et des mines-énergie viennent à leur tour de le lâcher pour gonfler les rangs de ceux qui réclament sa démission. Pas de quoi décourager Thierry Lepaon, qui continue à se démener.

Depuis le milieu de la semaine dernière, il est même passé à la vitesse supérieure, en mode résolument offensif. Mardi, à l'issue d'une nouvelle réunion de la commission exécutive du syndicat, il a fait savoir qu'il annoncerait -- ou pas -- sa démission lors d'une prochaine réunion de la commission programmée les 6 et 7 janvier prochains. Une façon de gagner du temps, persiflent ses détracteurs.

Depuis, en effet, Thierry Lepaon est sur tous les fronts. Il a lancé une offensive médiatique -- où ils s'insurgent contre « ceux qui, en interne, ont dévoilé des éléments comptables dans la presse et accouché d'un monstre qu'ils ne maîtrisent plus » -- et adressé une lettre aux adhérents) pour expliquer sa ligne de défense.
Dans la coulisse, il manœuvre, multiplie les rendez-vous et ne ménage pas sa peine pour engranger des soutiens. Ses méthodes ne sont pas toujours orthodoxes. Qu'à cela ne tienne, le secrétaire général joue sa survie.
Ses efforts porteront-ils leurs fruits ? Pour l'heure, la messe n'est pas encore dite. Mais elle le sera bel et bien, le 13 janvier lors du rendez-vous ultime : la réunion du parlement de la CGT. Et nombreux parient qu'il recevra le coup de grâce.

Catherine Gasté et Valérie Hacot | 21 Déc. 2014, 07h24


Nul doute que les cadavres vont sortir des placards des uns et des autres comme de coutume dans ces cas-là...
Et pendant ce temps, les adhérents paient...