dimanche 1 mars 2015

C'est fini !

C'EST FINI !

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Après 3 ans, nous déménageons et rejoignons nos collègues du  groupe !

Merci aux 70034 visiteurs qui ont activement contribué à nous motiver pour mettre à jour ce que l'on vous cachait.

Bientôt les élections ! Nous ne dévierons pas de notre mission qui est de vous défendre et vous aider dans votre vie quotidienne. 

Incorruptibles nous sommes, incorruptibles nous resterons!

Remerciements à:
Paul, Gérard, Alain, Fouad, Patricia, Samir, Noureddine, Rodolphe, Christophe et tous les autres.

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mercredi 25 février 2015

Une drôle d'odeur !


Par suite d'un accord entre la Direction et les représentants du personnel, les élus reçoivent chaque trimestre un tableau de tous les effectifs de l'entreprise.
On y apprend des choses très très intéressantes.

Comme vous le savez puisque c’est votre cas, chaque salarié est rattaché à un centre de coûts de production.
Enfin chaque salarié ?... presque !
Une seule salariée apparaît dans le centre de coûts "instances paritaires GDO", pas deux, pas trois, une seule. Une seule sur 1000 personnes! Étrange, n'est-il pas ?

Mais que peut-on produire dans le centre de coût des "instances"?
En voilà un drôle de compte ? Est-ce qu'il a l'IPS A ou bien l'IPS B ?

Et depuis plusieurs années, toujours la même personne dans ce drôle de compte.

Quelle est la particularité de cette personne? Qu'a-t'elle de si singulier ?

  • Elle est DP ! Bah oui, comme d'autres....15h de délégation
  • Elle est DS? Bah oui, comme d'autres...20h de délégation
  • Elle est au CE? Bah oui, comme d'autres.........20h de délégation
  • Elle est au CHSCT ? Non, mais d'autres le sont.........20h de délégation
  • Elle est conseillère du salarié...Bah non si l'on en croit la liste officielle mise à jour sur le site:   http://direccte.gouv.fr/les-conseillers-du-salarie,7640.html ........  mais d'autres le sont.....15h de délégation
  • Elle est conseillère prud'homale ? .....Bah non, mais d'autres le sont....
Sur la base de 35h, la moyenne mensuelle est de 151 heures. 151h - 55 = 96 h
Mais, en quoi consiste de travailler 96 h pour les "instances paritaires" ? Que produit-on ?
Est-ce pénible ? Le CHSCT doit-il faire une étude de poste?

Autre chose terriblement étonnante, c’est de comparer avec les autres délégués syndicaux:

Pas de doute, c’est bel et bien la seule personne à bénéficier de ce traitement selon les relevés de 2012 à 2014. Personne d'autre n'aurait les compétences pour "travailler" pour les "instances paritaires GDO"?

Encore une chose étonnante tout comme le sont certaines prises de positions bizarres de cette personne en faveur de l'employeur ou de son représentant quand il s'agit de défendre l'intérêt des salariés..?





lundi 2 février 2015

Du jamais vu ! MC sol-air frappe encore!

Mon dieu, quel cauchemar!
J'ai rêvé qu'une déléguée syndicale qui a un différend avec un élu de son syndicat (ce n’est d'ailleurs pas le seul) avait dénoncé cet élu à la Direction comme ne travaillant pas assez.


En y réfléchissant, ce rêve doit résulter de ce que l'on voit depuis plusieurs années chez cette personne. C’est à dire une personnalisation des décisions qui se voudraient collectives et dans l'intérêt des salariés mais qui ne servent que ses velléités et intérêt  personnels.
C’est vrai qu'elle a souvent adopté des positions communes avec le DRH qui lui rend bien. Ainsi du dernier CE consacré à la formation alors qu'elle a pris la parole sans compter pour défendre sa fonction personnelle "d'infographiste", regrettant les évaluations qui vont être faites par un professionnel extérieur et souhaitant une formation qui n'apparaît pas dans les demandes des clients, le DRH lui a dit "bon, on verra ça".
Encore un arrangement personnel dans le dos des salariés ?

Mais revenons à mon cauchemar,
J'y vois MC Sol-Air qui dénonce un élu avec qui elle a un différend et l'accuse de ne pas travailler, quelle horreur!

Elle n'a pas dénoncé une mauvaise organisation qui ferait qu'une salariée se retrouve surchargée de travail, non! Elle a dénoncé directement un salarié, délégué du personnel, élu CGT, de ne "pas travailler".
Certes, on ne peut pas nier qu'en la matière elle en sait long, elle, la seule salariée de toute l'entreprise sous code analytique des instances (avec IPS ou pas), elle qui se sait si bien se mettre à la place de la Direction, mais accuser quelqu'un de ne pas travailler, est-ce là, l'idée qu'on peut avoir d'une déléguée syndicale ?

Si certains se posaient encore des questions, ils ont les réponses!

Après, dans mon cauchemar, tout se brouille... Je vois une feuille avec des questions et des réponses.



Délégués du personnel
Site de XXXXX
Question 495 (CGT) :
Nous alertons la direction sur les dysfonctionnements du service YYYYY : Le responsable de WWWWW ne participe pas suffisamment à l’activité du service et refuse d’effectuer certaines tâches. La plus grande partie du travail retombe donc sur les épaules de ses collègues. A son retour, l’une de ses collègues a dû rattraper une grande partie du travail qui n’avait pas été fait pendant ses congés. Est-ce que son statut de représentant du personnel le dispense de travailler ?



Les visages sont floutés mais je ressens de l'embarras.....


Réponse :
Nous sommes étonnés de cette alerte, du fait que les élus CGT de XXXXX ne peuvent ignorer que Direction et le Manager de l’équipe (CCO) ont pris en charge avec attention, depuis déjà plus de 3 semaines, cette situation, sollicités à la fois par le Responsable de WWWWW de l’équipe YYYYY et par une collaboratrice de l’équipe YYYYY.
Plusieurs entretiens individuels ont été menés depuis avec chacun et avec plusieurs niveaux d’intervention : N1, M et M1, et ce dans l’objectif de comprendre ce que chacun souhaitait exposer et afin de retrouver une situation sereine et un mode collaboratif plus optimal. Une élue CGT de XXXXX a d’ailleurs participé à l’un de ces entretiens à la demande de la collaboratrice.
Le N1 et la Direction apprécie qu’il est important :
- de communiquer à l’équipe complète les rôles et responsabilités de chacun,
- que chacun tienne son rôle,
- de redéfinir et partager les modes opératoires permettant d’assurer une continuité de services avec des instructions claires à donner en cas d’absence
- et en cas de dysfonctionnement, d’escalader le point au N1 qui, dans le cadre de son rôle de manager, est celui qui doit accompagner la résolution des problèmes rencontrés.

Ces actions sont prises en charge par le manager de l’équipe avec le support du M1.
D’autres part, les élus CGT ne peuvent non plus ignorer que ce sujet a été aussi partagé lors de la dernière plénière CHSCT il y a Z semaines et que l’instance a décidé de mener une enquête pour éclairer l’instance sur cette situation.
La direction et le management sont donc bien informés et ont défini des actions. Peut-être serait-il bon maintenant de laisser les actions engagées se mettre en place … et puissent porter leurs fruits.
 

 Et là, le réveil a sonné.


 

mardi 20 janvier 2015

Dammartin-en-Goële : des salariés lésés après leur évacuation lors de l'assaut



Une vingtaine d'employés d'Aldi se sont vu retirer les heures de travail non effectuées du fait de leur évacuation à la suite de la neutralisation des frères Kouachi.

Ici, l'heure, c'est l'heure ! L'entreprise Aldi Marché qui approvisionne les magasins d'Ile-de-France, et dont les bureaux et un entrepôt logistique sont installés dans la zone d'activités de Dammartin-en-Goële, à quelques dizaines de mètres de l'imprimerie CTD, l'a prouvé le vendredi 9 janvier. Alors que le Raid et le GIGN organisaient le siège de l'imprimerie dans laquelle étaient retranchés les frères Kouachi, responsables de la tuerie de « Charlie Hebdo », l'accès au secteur était bouclé par les autorités. Les salariés présents dans les locaux étaient donc confinés à l'intérieur, jusqu'à leur évacuation contrainte par les forces de l'ordre, un peu avant 16 h 30, une demi-heure avant l'assaut

Certains -- « une quinzaine », selon une représentante syndicale -- n'ont donc pas pu faire leurs sept heures de travail quotidien. Leur journée a été écourtée de trente minutes à une heure et demie, selon leur heure d'arrivée le matin. Et ils ont été particulièrement surpris d'apprendre que les heures non effectuées seraient décomptées de leur temps de travail, et devraient donc être rattrapées. « Je suis scandalisée, s'emporte Laurence Moissard, déléguée du personnel CFTC. On quitte les lieux par mesure de sécurité et on nous retire le temps en dessous des sept heures ! Il aurait fallu que l'on dise au GIGN : Attendez, on ne peut pas partir tout de suite, on n'a pas fait nos sept heures ! » Quatre salariés n'ont, eux, pas pu rejoindre leur lieu de travail ce jour-là, bloqués par les barrages routiers. « Eux, on leur a carrément enlevé leurs sept heures du compteur », poursuit la représentante du personnel.

La direction confirme que les salariés absents devront rattraper leurs heures : « A notre connaissance, seules quatre personnes sur la centaine de salariés que compte notre établissement ont rencontré des difficultés de circulation pour se rendre à Dammartin, du fait des nombreux barrages. Ces salariés qui sont rentrés chez eux récupéreront ces heures à leur convenance dans le cadre de leurs horaires variables », affirme Bertrand Combot, le gérant d'Aldi Marché.

Il précise qu'« aucune réduction de salaire n'est envisagée ». Certains y auraient même gagné au change : « Les salariés qui ont connu une journée souvent plus longue que d'habitude bénéficieront de la totalité des heures de présence ce jour-là. Par exemple, un salarié arrivé à 4 heures du matin et parti à 16 h 23 - heure de l'évacuation par les forces de l'ordre - verra son compteur d'heures crédité de 11 h 23 considérées comme du travail pour la journée, déduction faite des pauses et coupures habituelles. »

samedi 17 janvier 2015

Modernisation du dialogue social



   
Alerte sur la santé au travail

15-01-2015
Lu dans Le Parisien du 15 janvier 2015

(…) Sauvegarder les prérogatives actuelles
FO et la CGT ne veulent pas en entendre parler. Les positions des autres syndicats sont moins tranchées. Contactée par notre journal, la CFDT n’a pas donné suite.
« Une instance unique permettrait de gagner du temps dans les entreprises » admet Joseph Thouvenel, négociateur pour la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC). « Mais il est très clair qu’elle doit reprendre toutes les prérogatives des anciennes instances y compris celle du CHSCT ». Le patronat ne s’est pas engagé sur ce point. « C’est une ligne rouge pour la CFTC », prévient Joseph Thouvenel. Un discours proche de la CFE-CGC, syndicat des cadres :
« Nous voulons bien moderniser, mais pas perdre les prérogatives des CHSCT »…